alors voilà, j'attaque cette semaine ma seconde année de droit.

et le retour au blog!

Oui je sais que ce n'est pas très logique d'attendre le retour des cours pour réécrire des fics mais bon que voulez vous, j'ai été trop occupée... et puis manque d'inspiration et de motivation pendant les vacs...

Bref une "nouvelle année" démarre, nous reprenons nos écrits...

C'est vrai que les publications se font rares, mais les idées foisonnent pour rendre ces fics à la hauteur de la franchise (ouai même pas peur!).

A très bientôt!!!

Jack ne voyait plus Sam. Elle avait disparue, tout comme Daniel. A l’instar de celui-ci, elle n’avait fait aucun bruit au moment de l’impact, si impact il y avait eu. Ou peut être le gouffre était il trop profond pour que les sons reviennent jusqu’à la surface. Surface à laquelle étaient encore accrochés Teal’c et Jack.

 Jack ne disait plus rien, pas un mot. Il venait de perdre deux personnes auxquelles il tenait beaucoup. Et juste en marchant sur une planète inconnue. Ils venaient en paix comme de simples explorateurs. Et la visite avait tourné au drame. Jack aurait du mal à se pardonner de n’avoir rien pu faire pour sauver ses amis. Ce fut la voix de Teal’c qui le sortit de sa rêverie.

Teal’c : ‘O’Neill, maintenant je vais peut être pouvoir vous tirer hors de la crevasse.

Jack évasif : ‘Oui allez y, ramenez moi…’

Une fois à la surface, ils n’échangèrent pas un mot. Ils se contentèrent de regarder prudemment la crevasse. Puis il s’éloignèrent doucement.

Jack : ‘Je pensais à une chose Teal’c, comment avez-vous fait pour planter votre lance ?

Teal’c : ‘La terre était meuble.’

Jack : ‘Pfff… à un mètre cinquante de la crevasse, ou plutôt du piège, c’est de la vraie terre. Sam avait raison, la crevasse toute entière était un piège. Bon nous allons rentrer à la base, chercher des secours et des grosses lampes puis quand nous aurons retrouvé Sam et Daniel, nous condamnerons cette planète, pas question de se laisser avoir une autre fois. Après notre retour, je ne veux plus voir cette planèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèète…

Sa phrase se perdit dans le fracas du sol qui se dérobait sous eux. Pourtant ils avaient déjà marché à cet endroit, à quatre. Mais inexplicablement, ils tombaient à leur tour dans une autre crevasse.  

…

…

…

Jack : ‘Aïeuh !’

Daniel : ‘Tiens j’ai dit la même chose en me relevant.’

Jack : ‘Daniel, c’est bien vous ?!’

Daniel : ‘Bah oui désolé !’

Jack : ‘Et où est carter ?’

Sam : ‘Je suis là mon colonel. Vous allez bien ? Teal’c ? ’

Jack : ‘J’ai mal !’

Teal’c : ‘Moi je vais très bien major Carter, le colonel a amorti ma chute.’

Jack : ‘Très drôle Teal’c ! Bon on est où là ?

Sam : ‘Nous sommes sous la crevasse, il y un espère de halo qui permet aux choses de passer dans un sens mais pas dans l’autre, y compris le son. C’est pour cela que nous n’entendions rien du fond de la crevasse. Le trou sans fond n’était qu’une illusion.’

Daniel : ‘La question est, qui a conçu ces pièges et pourquoi ?

Voix : ‘A cela je peux facilement répondre.’

…

…

…

Jack : ‘Qui est là ?’

Thor: ‘C’est moi O’Neill, Thor. Je vous prie de pardonner  mon retard, mais j’ai été prévenu assez tard de votre visite.’

Jack : ‘De notre visite ?! Thor, je vous aime bien, mais vous ne pouvez pas mettre une sonnette comme tout le monde ? Pourquoi avoir créé ces pièges ?’

Thor : ‘Ce n’est pas nous, enfin pas uniquement.  Ces pièges protègent la planète des Furlings.’

Daniel : ‘Non, ce n’est pas vrai ! Nous avons découvert la planète des Furlings ?!

Jack eu l’air interrogateur.

Daniel : ‘Souvenez vous Jack, l’alliance des quatre grandes races, les Anciens, les Asgards, les Nox, et enfin les Furlings !’

Jack : ‘Ce sont ceux qu’on n’a jamais vu ?’

Thor : ‘Oui et les Furlings préfèrent rester cachés. C’est pour cela que nous les avons aidé à créer ce piège. Depuis votre passage sur Symeria vous nous avez montré que nous ne pouvions être sélectifs dans le choix des personnes qui auraient accès à un monde sans les voir au préalable. Les Jaffas ne sont plus tous à la solde des Grands Maîtres ajouta t’il en se tournant vers Teal’c. Avec ce piège, les personnes qui entrent sur ce territoire sont forcées de rester ici jusqu’à ce qu’un Asgard vienne les voir pour s’informer à leur sujet. Ainsi nous vérifions que les étrangers ne sont pas là pour nuire aux Furlings, qui tiennent à leur anonymat. Mais vous, humains de la cinquième race, vous avez résisté au piège. C’est très impressionnant.

Jack : ‘Et douloureux aussi…’

Daniel : ‘Et on peut les voir ces Furlings ? Maintenant, on a en quelque sorte fait nos preuves, non ?’

Thor : ‘Je regrette, mais les Furlings sont encore plus réservés que les Nox ou ceux que vous appelez les Tollans. Et à leurs yeux vous êtes encore trop jeunes.’

Jack : ‘Tiens ça faisait longtemps…’

Daniel : ‘Et si nous voulons juste les rencontrer, connaitre juste leur culture, pas leur technologie ?’

Thor : ‘Je suis désolé, mais je respecte les volontés des Furlings. Cependant nous en parlerons avec eux. Je dois désormais vous laisser. D’autres affaires m’appellent. Ce fut un plaisir de vous revoir.’

Sur ce il disparut dans un rayon de téléportation.  

Jack : ‘Carter, dites moi qu’on n’a pas fait tout ça pour rien, que l’on ne s’est pas étiré les bras et les jambes pour rien !!!’

Sam : ‘Ben, on est vivant… C’est déjà ça.’

Daniel : ‘Et moi j’ai un doigt de cassé je vous rappelle…’

 Jack : ‘Oh Daniel arrêtez de vous plaindre…’

Jack et Sam crièrent à l’unisson. Ils attendirent le bruit de l’impact, mais comme la douille avant lui, Daniel ne fit aucun bruit. Et sa voix s’arrêta d’un seul coup.

Sam : ‘Non ce n’est pas possible ! Je le tenais. Mon Colonel, je suis désolée, je n’ai pas pu retenir Daniel.’

Jack : ‘Je sais major que vous ne l’avez pas lâché. J’ai moi aussi senti la force gravitationnelle. Elle était plus forte que nous. Vous n’y êtes pour rien Major. Mais il faut d’urgence que nous sortions d’ici.

Sam : ‘Je n’arrive pas à le croire. Daniel…’

Teal’c : ‘Je suis moi aussi désolé  O’neill, je n’ai pas réussi à vous ramener à la surface. Je m’en excuse, mais j’aurais aimé sauver Daniel Jackson.’

Jack : ‘Ce n’est pas votre faute non plus Teal’c. Bon la prochaine connexion avec la porte étant dans plus de 4 heures j’imagine que nous ne tiendrons pas jusque là. Donc ce que je vais faire, c’est tenter de désactiver le mécanisme de  gravitation avant qu’il ne monte plus haut et qu’il nous rejoigne. Et si avec de la chance cela désactive le machin, ou truc qui protège la paroi, cela nous permettra peut être de sortir d’ici. Je vais tirer dedans avec mon zat, pas d’objection ?’

Sam : ‘Je doute que  le système de gravitation et la protection des parois aient quelque chose en commun. Si ça se trouve les parois sont dans un matériau semblable à de la terre mais inconnu. Ou peut être même une sorte de terre renforcée.’

Jack : ‘Mais dans tous les cas, je vais quand même tirer vers le fond du gouffre.’

Sam : ‘Sans rien voir ? Si ça se trouve Daniel est encore en vie, vous risquez de lui tirer dessus.’

Jack : ‘Major, vous l’avez vu tomber comme moi ?’

Sam : ‘Et comme vous je n’ai pas entendu de bruit d’impact.’

Teal’c : ‘S’il n’était pas mort, ne croyez vous pas qu’il aurait essayé de nous contacter ?’

Sam : ‘Sauf s’il ne peut pas le faire. C’est aussi très étrange que sa voix se soit tue sans même faiblir avant. Et d’un seul coup.’

Jack : ‘En attendant major, nous allons faire comme si Daniel était un être humain normal qui après une chute de plusieurs dizaines de mètres n’aurait pas survécu d’accord ? Maintenant Major, je ne vais pouvoir vous tenir que d’une seule main, donc évitez de bouger. A moins que vous puissiez le faire ?’

Sam : ‘J’ai un zat avec moi, si c’était votre intention de tirer avec, je peux m’en charger maintenant que… maintenant que je n’ai plus personne à tenir…’

La force gravitationnelle redevenait plus forte à mesure que les secondes s’écoulaient. Sam commençait à la ressentir. Malgré cela, elle hésitait à tirer.

Sam : ‘Maintenant que nous ne sommes plus que deux, peut être Teal’c peut il nous remonter ?’

Teal’c : ‘Désolé Major Carter, la force gravitationnelle est redevenue trop forte. J’aurais pu le faire si elle était moins forte.’

Jack : ‘Ou détruite. Donc Carter, vous allez me faire le plaisir de tirer sur cette chose et vite.’

Sam : ‘Bien mon Colonel.’

Elle pointa son zat en direction des profondeurs de la crevasse. Elle respira une seconde, en espérant que ce plan allait marcher, que le mécanisme qui générait le champ de gravitation s’éteindrait. Et elle tira. Son tir fut comme aspiré par les ténèbres. Rien ne sembla bouger pendant trois secondes, puis le grondement revint et la gravitation se fit plus forte et Sam commençait à être aspirée.

Sam : ‘Mon Colonel, tout l’ensemble semble réagir à la moindre offensive de la part de ceux qui sont piégés. Elle m’aspire !’

Jack et Teal’c : ‘Tenez bon !’

Sam : ‘Mon Colonel, lachez moi !!!!’

Jack : ‘Quoi ?! Il n’en est pas question major !’

Sam : ‘Je vous en prie mon colonel, si vous me lâchez, Teal’c pourra alors vous tirer hors d’ici. C’est la seule solution, avant que vous-même et Teal’c ne soyez pris dans le champ.’

Jack : ‘Il n’est pas question que je vous lâche Sam !’

Cette dernière se mit alors à gigoter, à bouger et se tordre pour que le colonel lâche prise.

Jack : ‘Carter arrêtez ça, c’est un ordre !’

Sam : ‘Désolée mon colonel, au moins vous vous en sortirez. Dites à mon père que je l’aime.’

Et sur ces dernières paroles, elle força Jack à relâcher son emprise sur ses chevilles.  Jack hurla tandis que Sam tombait, le regardant une dernière fois. Puis tout devint noir.

Jack : ‘Vous serez gentil Daniel de ne pas me rappeler cet épisode…’

Sam : ‘Mon Colonel, si on admet qu’un système jouant sur la gravité a été mis en place au fond de ce gouffre, cela signifie que la crevasse n’est pas naturelle.’

Jack : ‘Et à quoi ça nous sert dans l’immédiat major ?’

Sam : ‘Cela veut dire que quelqu’un est venu l’installer ici donc que cette planète n’est pas déserte, ou ne l’a pas toujours été.’

Jack : ‘D’où ma question…’

Sam : ‘Si on admet que Baal, comme tout Goa’uld qui se respecte a volé la technologie de gravitation, nous sommes peut être tombés sur le peuple qui l’a inventé…

Jack : ‘Oui tombé, c’est le mot juste…’

Sam : ‘Ce qui veut dire qu’il pourrait être un allié de poids.’

Jack : ‘Oui, c’est dommage qu’ils préfèrent ensevelir les futurs amis avant de leur parler… Maintenant Major, il faudrait prévoir une solution pour sortir de leur piège. Donc je répète, quelqu’un a-t-il une autre idée ?’

Daniel : ‘On pourrait essayer de se balancer…’

Jack : ‘on voit que ce n’est pas vous qui portez Daniel !’

Sam : ‘Même si nous parvenions à faire quelques mouvements, nous n’avons nulle part où nous raccrocher…’

Teal’c : ‘Et si vous essayiez de creuser des trous dans la paroi pour faire des prises…

Jack : ‘Vous étiez là Teal’c quand on a essayé, y’a pas cinq minutes ?’

Teal’c : ‘… mais avec autre chose qu’une arme blanche? Une arme à feu ?’

Sam : ‘Pourquoi pas ? Daniel pourrait faire un trou avec une balle de neuf millimètres dans la paroi et y glisser mon couteau puisqu’il a perdu le sien.’

Jack : ‘Bon allez y Daniel, mais ne vous cassez rien cette fois !’

Daniel : ‘Ok bon, tenez moi bien la main gauche Sam.’

Il se saisi de son arme de la main droite.  Lui qui portait plus souvent un neuf millimètres plutôt qu’un zat, c’était plutôt une chance pour une fois. Il doutait que l’arme Goa’uld ait un effet sur cette paroi. Il posa ses pieds sur la paroi pour s’en éloigner un peu, puis, fermant les yeux, il tira dessus. Le bruit résonna pendant quelques secondes, puis… rien. Une fois de plus la paroi n’avait même pas été endommagée. En revanche il eu un bruit plus sourd provenant du fond de la crevasse. Un bruit qui semblait remonter vers l’équipe toujours suspendue.

Jack : ‘Dites moi que ça a marché cette fois ci.’

Daniel : ‘Aaaaaah’

Jack : ‘ça veut dire oui ?’

Daniel : ‘Jack, le gouffre m’aspire !!!’

Jack : ‘ Quoi ?!’

Sam : ‘Il dit vrai mon Colonel, je n’arrive plus à tenir Daniel.’

Daniel : ‘Sam je glisse !!!’

Sam : ‘Je fais ce que je peux Daniel !!! Je ne vous lâcherais pas !’

Daniel : ‘Je ne vais plus tenir !’

Jack : ‘Teal’c ! Essayez tout de même de nous relever !’

Teal’c : ‘Je tire de toute mes forces O’Neill !’

Plus bas, les doigts de Daniel glissaient dans ceux de Sam. Celle-ci tentait de toutes ses forces de retenir Daniel. Il lui échappait, comme si quelqu’un lui tirait les jambes vers le bas. Et soudain cette force fût plus forte que Sam, et comme s’il avait tiré d’un coup sec, le gouffre aspira Daniel qui disparut dans la pénombre dans un grand cri.

Ils passèrent la nuit au ‘domicile’ de Dacen. Sam, animée d’un curieux mauvais pressentiment, regagna sa chambre le plus tard possible.  Daniel n’avait rien voulu dire à propos du nom qui lui semblait familier. Juste qu’il avait étudié quelque chose qui y ressemblait fortement lors de ses années d’études en archéologie. Sam, tout comme Jack commençait sérieusement à se méfier de leur hôte. Sa chambre était mitoyenne à celle des trois garçons, et tous les quatre se relayaient pour surveiller, juste au cas où.

Mais leur vigilance   ne leur servirait pas à grand-chose, et leur hôte le savait. Ce dernier passa plusieurs fois devant leurs appartements…

Au matin, ce fut Teal’c qui réveilla ses compagnons.

Teal’c : O’Neill, vous devez vous réveiller.

O’Neill : Pourquoi ? On ne peut pas encore dormir un peu… on dira rien à Hammond…

Teal’c : Mais il fait déjà jour.

Daniel : Comment ça déjà ? Nous avons à peine dormi 6 heures…

Jack : C’est peut être l’été ici aussi… Les jours sont plus courts. Il commençait à émerger. Bon très bien Teal’c, allez chercher Carter.

Teal’c se dirigea vers la porte de la chambre de Sam. Il frappa deux fois et lui demanda si elle était décente. Personne ne répondit. Il retapa une fois, plus fort. Rien.

Teal’c : Major Carter !!! Répondez !

Jack : Bon très bien enfoncez la porte Teal’c.

Daniel : Je ne pense pas que Sam ait fermé à clef sa porte. Regardez.

Et il ouvrit la porte, arme au poing. Le lit de Carter semblait avoir été fait à la hâte. Son sac était encore là. Mais ce n’était pas le cas de son zat.

Jack : Ok on va la chercher. Daniel vous partez du côté sud, Teal’c par ici et moi j’irais par là.

Sam : et vous cherchez quoi mon colonel ?

Teal’c : Vous-même major Carter.

Sam : Moi, mais pourquoi ?

Jack : Major mettez vous à notre place, pas un bruit, pas un mot, on vous appelle et vous ne venez pas. N’oubliez pas que nous ne savons encore très bien chez qui nous sommes tombés !

Dacen : D’où votre méfiance et les tours de garde cette nuit.

Daniel : Ne vous méprenez pas Dacen, nous procédons toujours ainsi, même chez nos alliés.

Dacen : Je ne vous en veux pas. J’étais venu chercher le major pour assister au lever du soleil.

Jack, en marmonnant : Bah et nous on n’a pas été invités ?

Sam : Je suis navrée mon Colonel, je pensais être de retour avant que vous ne vous réveilliez.

Jack nota alors le zat qu’elle portait autour de sa cuisse et se dit que finalement, elle n’avait pas été aussi imprudente que ça.

Jack : Incident clos major. Et ce lever de soleil alors ?

Sam, en souriant : Splendide ! Et Dacen me racontait justement ce dont il se souvenait de son peuple avant qu’il n’arrive ici. Un peuple assez avancé technologiquement parlant, mais très centré autour du ciel et des astres.

Daniel : Tiens Jack, ça vous fait point commun !

Devant le regard noir de Jack, son sourire s’évanouit aussitôt.

Daniel : Heu… et si vous nous faisiez visiter un peu plus votre domaine Dacen ?

Dacen : Par ici je vous prie.

Jack : Daniel, Sam, vous faites un petit tour, moi et Teal’c on va contacter Hammond.

Sam : Bien mon colonel.

Et ils se séparèrent. Jack et Teal’c retournèrent vers la porte en vue d’établir un contact via un vortex. Sam et Daniel suivirent leur hôte qui continua le récit qu’il avait entamé avec Sam.

Dacen : Nous n’avons jamais eu besoin de la porte. Mon peuple a toujours eu tout ce dont il avait besoin sur notre planète.

Daniel : D’ailleurs comment s’appelle votre planète ?

Dacen : Je l’ai toujours connue sous le nom de Dacie.

Daniel : Quoi ?!

Sam : Daniel ? Ce nom vous dit il quelque chose ?

Daniel : Heu… non non, je croyais avoir mal entendu.

Dacen : Et vous pourquoi parcourez vous le réseau de portes – c’est bien cela ? – vers de nouveaux mondes ?

Sam : Nous cherchons surtout à entrer en contact avec d’autres civilisations. Nous avons beaucoup à apprendre d’elles. Et puis nous cherchons des moyens efficaces de nous défendre contre un ennemi  qui menace notre planète.

Daniel : Vous en avez peut être déjà entendu parler ; on les nomme les Goa’ulds.

Dacen : Non je regrette.

Sam : A votre place je ne regretterais pas trop. Ils ne gagnent pas trop à être connus.

Dacen : Et que faites vous pour vous défendre.

Sam : Nous n’avons d’autre choix que de nous fabriquer des armes. La plupart sont à la base de Naquadah. Ce minerai est vital pour nous. Vous savez ce que c’est ?

Les yeux de Dacen s’illuminèrent. Il fixa Sam jusqu’à ce que celle-ci détourne son regard.

Dacen : Vital vous avez dit ? Je ne connais qu’un seul métal sur cette île. Je pense que le sol en est saturé par endroit car je ne peux pas creuser où je veux pour planter ma nourriture.

Sam : Vous pouvez nous montrer Dacen ?

Un peu en marge de la demeure se trouvaient de petites falaises noires et brillantes. Dacen les conduisit au pied de celles-ci. Sam sortit un appareil de son sac, et commença à examiner la roche. Elle mit cinq minutes pour faire quelques calculs, longer la paroi lentement et revenir sur ses pas, le regard toujours très concentré sur sa petite console.

Puis elle leva les yeux vers Daniel.

Sam : C’est bien du Naquadah. Le plus gros filon qu’il m’ait été donné de voir.

Jack : Je vous dis que je ne l’aime pas ce type !!

Daniel : Mais pourquoi donc ?

Jack : Parce qu’il a autant de charisme qu’un Goa’uld !!!

Teal’c : Je ne détecte aucune forme larvaire en lui O’Neill.

Jack : Je sais Teal’c, mais ce que je veux dire, c’est qu’il est trop louche. Regardez comment il tourne autours de Carter ! Et puis il est trop accueillant.

Daniel : Je ne vois pas ce que cela a de mal.

Jack : D’habitude, on tombe sur des mecs paranos ou alors sur des peuples en guerre. Ou sur des gens qui nous évitent. Lui il est tout seul sur son petit caillou d’île pommée, pas une seule habitation aux alentours, et en plus, il est beaucoup trop disons… enjoué.

Daniel : Il est peut être content de voir du monde… S’il est tout seul, ça me parait normal.

Jack : C’est ça Daniel, prenez moi pour un idiot.

Teal’c : En tout cas, même seul, cet homme n’a eu l’air de s’ennuyer. Regardez O’Neill.

Ils avaient chaleureusement été invités par l’unique habitant de l’île ; île qui semblait être le seul bout de terre de cette planète, et qui accueillait la porte des étoiles, la demeure de leur hôte, et quelques jardins laissés à l’abandon. L’équipe SG1 venait de passer le hall de la maison et Teal’c observait les meubles qui le composaient. Tous avaient visiblement été faits main, celle du maître des lieux. Ce dernier s’entretenait avec Sam, quelques mètres devant le reste de l’équipe.

Sam : Et vous vivez seul ici depuis combien de temps ? Comment êtes vous arrivés ici ??? Et puis nous ne savons même pas votre nom ?

Hôte : Appelez moi Dacen Major.

Sam : Oh vous pouvez m’appeler Sam. Très bien … Dacen, alors ? Comment êtes vous venu ici ?

Dacen : Je ne m’en souviens pas. J’étais sur une autre planète… un jour il y a une comme un grand boom, et je me suis réveillé ici, devant ce que vous appelez Porte des Etoiles.

Jack : Et c’est tout ? Vous ne vous souvenez de rien ? Comme c’est étrange…

Daniel : Jack, on a déjà eu affaire à un peuple qui ne se souvenez pas de son passé…

Jack : A oui tiens, très bon souvenir cette Linéa…

Teal’c : Et vous avez bâti cette demeure seul ???

Dacen : Et bien non, elle était déjà là en fait… je n’ai fait que meubler l’intérieur, avec ce que j’ai pu trouver… Du bois quoi.

Sam : et comment vous nourrissez vous ?

Dacen : Les plantes. Ce que vous voyez derrière vous me sert de potager. Si vous voulez bien me suivre, je vais vous emmenez là où je pourrais vous offrir à boire.

Sur ce, il tendit son bras à Sam, à la manière d’un gentleman, et après un moment d’hésitation, celle-ci s’y attacha. Les trois hommes derrière eux se lancèrent des regards pleins de surprise. Celui de Jack se transforma vite en un rictus qui semblait vouloir dire « je vous l’avais bien dit ! »

Après quelques  heures de discussion où ils apprirent que leur hôte, bien que sachant à quoi servait la porte, fut toujours incapable de s’en servir (et pour cause, le DHD était et demeure introuvable, raison pour laquelle SG1 a amené de quoi fournir la porte en énergie et la commander) Dacen leur proposa de rester dormir chez lui la nuit. Ayant encore de nombreuses heures devant eux avant de devoir reprendre contact avec la base, les membres de SG1 acceptèrent, non sans qu’O’Neill ait discrètement ordonné des tours de garde.  

Sam tenta de décliner l’offre de Dacen lui offrant une chambre pour elle seule, mais elle dut céder devant le regard persuasif de leur hôte. Mais elle resta tout de même une bonne partie de la soirée avec ses amis. Assis autour d’une table, ils discutaient à voix basse de leur étrange hôte.

Teal’c : Je pense O’Neill que Dacen nous a menti sur son arrivée ici. La demeure est remarquablement entretenue pour une homme seul, bien que ses meubles soient en bois, il est clair qu’il maitrise le verre et les métaux. On peut en voir quelques traces…

Sam : Et son potager fait trop négligé pour être en mesure de le nourrir… même s’il est végétarien, il n’aurait pas assez ici pour vivre.

Jack : Normal qu’il soit tout pâle alors, s’il ne mange pas des masses…

Daniel : Et pour finir, son nom me dit quelque chose…  

Teal’c : Goa’uld ?

Daniel : Non… Terrien !

finalement, je n'ai pas franchement eu du temps pour retaper les fics cette semaine. On en a une qui est quasiment finie sur papier... mais comme moi je pars cette semaine et que mon acolyte travaille encore, il n'y aura rien de neuf dans la semaine à venir.

par contre après...

biz

la prochaine publication aura surement lieu lundi ou mardi 15 ou 16. puis sans doute après, rdv le lundi suivant...

Résumé de la situation : Daniel est tombé dans une crevasse, Sam l’a retenu de justesse et le tient par les mains ; Jack tient quant à lui les chevilles du Major, et Teal’c à son tour lui retient les pieds tandis que les siens sont croisés autour de sa lance serpent qu’il a planté dans le sol.

Cela faisait déjà trois minutes que l’équipe était dans cette posture, et si des épreuves de résistances était au programme de l’entrainement militaire, jamais les soldats n’avaient eu à porter plus de deux fois leur propre poids.

Et la fatigue et la douleur commençait à se faire sérieusement ressentir.

Daniel : ‘Ahh je glisse !’

Sam : ‘Tenez bon Daniel, remontez vos mains.’

Jack : ‘Bon quelqu’un a une idée ?’

Sam : ‘Nos poignards mon Colonel ! Nous pouvons peut être les planter dans la paroi pour mon créer des prises.’

Jack : ‘Qui a une main de libre ?’

Daniel : ‘Moi, je peux toujours essayer… je n’ai personne à retenir.’

Et il lâcha prudemment  une de ses mains pour venir se saisir du couteau qu’il portait à l’arrière de sa ceinture. Sam resserra ainsi sa main vacante sur celle qui tenait encore Daniel.  Puis, de toutes ses forces, ce dernier tenta  de planter la lame dans la paroi.

Daniel : ‘Ahhhhhh’

Jack : ‘Quoi « ahhhh » ?’

Sam : ‘Mon Colonel, Daniel n’a même pas entamé la roche !’

Jack : ‘Quoi ?!’

Daniel : ‘En plus d’être lisse, elle est très solide ! Et je crois que je me suis cassé un doigt dans l’action.’

Jack : ‘Doué…’

Daniel : ‘J’ai du lâcher le couteau sur le coup. Je suis désolé.’

Sam : ‘Ce n’est pas votre faute Daniel. Vous pouvez encore vous servir de votre main ?’

Daniel : ‘Je vais essayer…’

Teal’c : ‘Tout semble fait exprès pour ne laisser aucune chance à celui tomberait dans cette crevasse…’

Jack : ‘Vous voulez dire, dans le cas où il ne se serait pas déjà écrasé au fond ? Oui pourquoi pas.  Bon quelqu’un a une autre idée ?’

Daniel : ‘J’ai mal…’

Jack : ‘Mais à part ça ?’

Daniel : ‘Les radios.’ Si l’un d’entre nous peut saisir une radio.’

Jack : ‘Cela ne servirait pas à grand-chose, il faudrait que la porte soit ouverte pour que les ondes arrivent jusqu’à la Terre.’

Sam : ‘Et le DHD est légèrement hors d’atteinte.’  

Teal’c : ‘Mais si un seul d’entre nous pouvait remonter et appeler de l’aide à la base ?

Daniel : ‘je crois que ça va être difficile… je n’arrive plus à serrer les doigts à ma main droite, et je pense qu’il y a encore un troisième facteur qui empêche quiconque de remonter…’

Jack, Sam et Teal’c à l’unisson : ‘Quoi donc ?’

Daniel : J’ai l’impression que la force gravitationnelle est accentuée dans la crevasse.’

Jack : ‘Ou alors il serait tant de perdre du poids Daniel’

Daniel : ‘Je suis sérieux !!! Vous qui en avez fais les frais Jack, vous savez qu’on peut jouer avec la gravité.

Le vortex se referma derrière l’équipe SG1, qui venait de débarquer sur une planète lointaine pour entamer une nouvelle mission.

Jack : ‘Ouai, encore des arbres à perte de vue !’

Daniel : ‘Vous auriez préféré des hordes de Jaffas sanguinaires ?’

Les quatre membres de l’équipe se dépêchèrent de se rapprocher de la forêt proche afin de ne pas être trop visibles. Ils firent quelques centaines de mètres. Le paysage semblait des plus naturels, vierge, comme si aucun être vivant ne s’y était aventuré.

Sam : ‘C’est étrange, d’habitude il y a toujours des habitations près de la porte, ou bien un sentier qui mène à des habitations, un village. Mais là, il n’y a rien.’

Teal’c : ‘En effet c’est très étrange. Il n’y a même pas un poste de garde à proximité de la porte.’

Jack : ‘Mais si ça se trouve, les autochtones ne savent pas que l’anneau est une porte. Ils le prennent peut être pour un monument décoratif, et n’ont pas jugé bon de venir s’installer à côté.’

Sam : ‘ça serait bien la première fois. D’habitude, ce genre de construction attire les habitants, s’ils n’ont pas appris à s’en servir.’

Jack : ‘Bah de toute façon, on fait encore un ou deux kilomètres et puis on s’en va. On dira à Hammond qu’il n’y a rien. Il sera content, et on viendra installer une base ici.’

Teal’c : ‘Je pense tout de même qu’il faudrait pousser nos recherches un peu plus loin.’

Daniel : ‘Oui c’est vrai Jack, il vaut mieux poursuivre encore un peu.’

Jack : ‘De combien proposez vous qu’on avance encore ? Je vous ai dit, Daniel, que mon genou me faisait encore souffrir ? On est déjà à cinq cent mètres de la porte, on a une bonne vue du panorama, et il n’y a visiblement rien.

Daniel : ‘Cinq kilomètres, pas plus…’

‘Cinq kilomètres…’ dit Jack en levant les yeux au ciel. ‘Je vous préviens Daniel, je compte les pas !’

Et se remirent à marcher, Daniel en tête. Mais à peine firent-ils dix mètres que la terre commença à se dérober sous les pieds de l’archéologue. Une crevasse se trouvait en dessous de lui. Sam eu tout juste le temps de le rattraper, mais elle fut entrainée par la chute de terre qui basculait dans le précipice sous son poids. Ce fut alors Jack qui agrippa les pieds du Major pour lui éviter de chuter, mais il commençait à son tour à basculer. Tout fut très rapide. Mais ces quelques secondes furent néanmoins suffisantes à Teal’c pour qu’il enfonce sa lance dans la terre meuble, s’y agrippe par les pieds et ainsi attrape les chevilles du Colonel. La terre cessa peu à peu de glisser vers la crevasse, et plus rien ne bougea hormis les quatre membres de l’équipe.

Jack : ‘Daniel ! Vous ne pouvez pas faire gaffe !!! Regardez dans quel pétrin on est !!!’

Teal’c : ‘O’Neill, ne pouvez vous pas remonter sur les parois ?’

Sam : ‘Je crois qu’il va y avoir un problème Teal’c,  les parois sont lisses !’

Daniel : ‘C’est impossible, il y a forcement de la roche, des racines ou n’importe quoi qui devrait faire en sorte que la terre soit tout sauf lisse !!!’

Jack : ‘Et il n’y a pas une prise ! Rien qui puisse nous aider à remonter ! Ah bravo Daniel, vous êtes fier de vous !’

Daniel : ‘Quoi ?!’

Jack : ‘C’est vous qui avez insisté pour qu’on continue !’

Daniel : ‘Heu, si je me souviens bien, nous étions partis pour faire encore 2 kilomètres…’

Jack : ‘Oui, mais si vous faisiez un peu attention où vous mettez les pieds, on n’en serait pas là !’

Sam : ‘Messieurs, je ne crois pas qu’un seul d’entre nous eut put prévoir ceci. Mais le plus urgent est de nous sortir d’ici. Je ne sais pas pour vous, mais je ne vais pas pouvoir tenir très longtemps.’

Daniel : ‘Et Teal’c ne peut pas nous remonter ?’

Teal’c : ‘Je crains de ne pas avoir assez de force pour cela Daniel Jackson.’

Jack : ‘Mince, moi qui vous croyait invincible… et si Carter largue Daniel, ça ira ?’

Daniel : ‘Jack !’

Jack : ‘ça va, on ne va pas le faire ; ça ferait tache sur mon CV de mettre "cour martiale"…’

Sam : ‘Messieurs, je persiste à dire qu’il est urgent de trouver une solution !’