1x10 chap 2

Ils passèrent la nuit au ‘domicile’ de Dacen. Sam, animée d’un curieux mauvais pressentiment, regagna sa chambre le plus tard possible.  Daniel n’avait rien voulu dire à propos du nom qui lui semblait familier. Juste qu’il avait étudié quelque chose qui y ressemblait fortement lors de ses années d’études en archéologie. Sam, tout comme Jack commençait sérieusement à se méfier de leur hôte. Sa chambre était mitoyenne à celle des trois garçons, et tous les quatre se relayaient pour surveiller, juste au cas où.

Mais leur vigilance   ne leur servirait pas à grand-chose, et leur hôte le savait. Ce dernier passa plusieurs fois devant leurs appartements…

Au matin, ce fut Teal’c qui réveilla ses compagnons.

Teal’c : O’Neill, vous devez vous réveiller.

O’Neill : Pourquoi ? On ne peut pas encore dormir un peu… on dira rien à Hammond…

Teal’c : Mais il fait déjà jour.

Daniel : Comment ça déjà ? Nous avons à peine dormi 6 heures…

Jack : C’est peut être l’été ici aussi… Les jours sont plus courts. Il commençait à émerger. Bon très bien Teal’c, allez chercher Carter.

Teal’c se dirigea vers la porte de la chambre de Sam. Il frappa deux fois et lui demanda si elle était décente. Personne ne répondit. Il retapa une fois, plus fort. Rien.

Teal’c : Major Carter !!! Répondez !

Jack : Bon très bien enfoncez la porte Teal’c.

Daniel : Je ne pense pas que Sam ait fermé à clef sa porte. Regardez.

Et il ouvrit la porte, arme au poing. Le lit de Carter semblait avoir été fait à la hâte. Son sac était encore là. Mais ce n’était pas le cas de son zat.

Jack : Ok on va la chercher. Daniel vous partez du côté sud, Teal’c par ici et moi j’irais par là.

Sam : et vous cherchez quoi mon colonel ?

Teal’c : Vous-même major Carter.

Sam : Moi, mais pourquoi ?

Jack : Major mettez vous à notre place, pas un bruit, pas un mot, on vous appelle et vous ne venez pas. N’oubliez pas que nous ne savons encore très bien chez qui nous sommes tombés !

Dacen : D’où votre méfiance et les tours de garde cette nuit.

Daniel : Ne vous méprenez pas Dacen, nous procédons toujours ainsi, même chez nos alliés.

Dacen : Je ne vous en veux pas. J’étais venu chercher le major pour assister au lever du soleil.

Jack, en marmonnant : Bah et nous on n’a pas été invités ?

Sam : Je suis navrée mon Colonel, je pensais être de retour avant que vous ne vous réveilliez.

Jack nota alors le zat qu’elle portait autour de sa cuisse et se dit que finalement, elle n’avait pas été aussi imprudente que ça.

Jack : Incident clos major. Et ce lever de soleil alors ?

Sam, en souriant : Splendide ! Et Dacen me racontait justement ce dont il se souvenait de son peuple avant qu’il n’arrive ici. Un peuple assez avancé technologiquement parlant, mais très centré autour du ciel et des astres.

Daniel : Tiens Jack, ça vous fait point commun !

Devant le regard noir de Jack, son sourire s’évanouit aussitôt.

Daniel : Heu… et si vous nous faisiez visiter un peu plus votre domaine Dacen ?

Dacen : Par ici je vous prie.

Jack : Daniel, Sam, vous faites un petit tour, moi et Teal’c on va contacter Hammond.

Sam : Bien mon colonel.

Et ils se séparèrent. Jack et Teal’c retournèrent vers la porte en vue d’établir un contact via un vortex. Sam et Daniel suivirent leur hôte qui continua le récit qu’il avait entamé avec Sam.

Dacen : Nous n’avons jamais eu besoin de la porte. Mon peuple a toujours eu tout ce dont il avait besoin sur notre planète.

Daniel : D’ailleurs comment s’appelle votre planète ?

Dacen : Je l’ai toujours connue sous le nom de Dacie.

Daniel : Quoi ?!

Sam : Daniel ? Ce nom vous dit il quelque chose ?

Daniel : Heu… non non, je croyais avoir mal entendu.

Dacen : Et vous pourquoi parcourez vous le réseau de portes – c’est bien cela ? – vers de nouveaux mondes ?

Sam : Nous cherchons surtout à entrer en contact avec d’autres civilisations. Nous avons beaucoup à apprendre d’elles. Et puis nous cherchons des moyens efficaces de nous défendre contre un ennemi  qui menace notre planète.

Daniel : Vous en avez peut être déjà entendu parler ; on les nomme les Goa’ulds.

Dacen : Non je regrette.

Sam : A votre place je ne regretterais pas trop. Ils ne gagnent pas trop à être connus.

Dacen : Et que faites vous pour vous défendre.

Sam : Nous n’avons d’autre choix que de nous fabriquer des armes. La plupart sont à la base de Naquadah. Ce minerai est vital pour nous. Vous savez ce que c’est ?

Les yeux de Dacen s’illuminèrent. Il fixa Sam jusqu’à ce que celle-ci détourne son regard.

Dacen : Vital vous avez dit ? Je ne connais qu’un seul métal sur cette île. Je pense que le sol en est saturé par endroit car je ne peux pas creuser où je veux pour planter ma nourriture.

Sam : Vous pouvez nous montrer Dacen ?

Un peu en marge de la demeure se trouvaient de petites falaises noires et brillantes. Dacen les conduisit au pied de celles-ci. Sam sortit un appareil de son sac, et commença à examiner la roche. Elle mit cinq minutes pour faire quelques calculs, longer la paroi lentement et revenir sur ses pas, le regard toujours très concentré sur sa petite console.

Puis elle leva les yeux vers Daniel.

Sam : C’est bien du Naquadah. Le plus gros filon qu’il m’ait été donné de voir.